La Philosophie à Paris

PROPRIETE / La tragédie des communaux dite tragédie des biens communs

8 Août 2015, 09:35am

Publié par Anthony Le Cazals

Je me permets de repréndre wikipédia pour aller au plus vite. "La tragédie des biens communs, ou tragédie des communaux, est une classe de phénomènes économiques (jeu à somme non nulle analogue au dilemme du prisonnier) décrivant une compétition pour l'accès à une ressource limitée, menant à un conflit entre intérêt individuel et bien commun dont la conséquence rationnelle est un résultat perdant-perdant : la surexploitation de la ressource. L'expression a été popularisée par un article de Garrett Hardin paru dans Science en 1968, intitulé « The Tragedy of the Commons ». Le principe opposé est appelé, par analogie, la tragédie des anticommuns." Il se trouve que Bensaïd avait évoqué tous ceux problème dans son livre sur les dépossédés (il donnait aussi l'exemple des pools de brevets auxquels étaient forcées les multinationales ; c'est là non sans hasard un exemple de tragedies des anticommunaux, cette fois, amusant). Tout ceci est au coeur en effet au coeur de l'oeuvre de Marx, puisque l'enclosure des terres de labour communal dans l'Angleterre du XVIe et XVIIe siècle est à l'origine de l'exode rural et de l'émergence du prolétariat dans les villes. Mais ceci ressurgit avec la question des océans, de l'Arctique et de l'Antarctique. On peut se dire que si les océans n'ont pas été divisés, sauf en concession pétrolifères, c'est qu'il participe encore des anticommunaux, comprenez d'une ressource heureusement sous-exploiter. Car c'est de cela dont il est question : des logiques d'exploitation et de concentration propre au Capital industriel.
Avant de faire le basculement sur l'exemple de l'arctique, rappleons cela. La tragédie des biens communs concerne des ressources qui ont deux particularités, je reprends toujours wiki, 

  • il est coûteux et difficile d'attribuer des droits de propriété individuels sur la ressource. Par exemple, il serait très délicat de faire respecter un droit de propriété sur une partie de l'océan ;
  • la ressource est un bien rival. Si je pêche un poisson dans l'océan, ce poisson ne sera plus disponible pour les autres pêcheurs.

C'est peut-être parce que le mouvmeent brownien des océant empêche de mettre en place un système peu onéreux de balises cadastrale que les océans n'ont pas été enclos, mais comme cela s'est vu avec Dubaï et sa terre conquise du palmier (où les ensableuse ont procédé uniquement gra^ce au système GPS), on peut se dire qu'à terme les océans feront partis des communaux et sous l'effet d'individualisme agraire (et dont se flatte Michel Serres le Paulinien, ce n'est pas une parenthèse mais un marqueur important) les océans seont partitionnés, par champs magnétique alimentés pas des turbines sous-marines ou quelque autre système sorti de notre tête de contrateur et d'exploiteur de ressources fossiles.

 

Exemple : La Russie à la conquête de l'Arctique

PROPRIETE / La tragédie des communaux dite tragédie des biens communs

La Russie a officiellement déposé une demande à l'ONU mardi 4 août, pour obtenir la souveraineté sur 1.2 million de kilomètres carrés supplémentaires dans l'Arctique. Moscou aimerait étendre sa zone commerciale dans cette région riche en hydrocarbures, ce qui inquiète les ONG de défense de l'environnement. La commission des Nations unies devrait rendre son verdict d'ici le printemps 2016, alors que d'autres pays se disputent cette région de l'extrême nord du globe. Que dit la loi ? Qui sont ces pays ? Quel sont les dangers pour la planète ? ARTE Info fait le point.

 

PROPRIETE / La tragédie des communaux dite tragédie des biens communs

Illustration : Les enclosures ou la révolution agricole

Je ne parle par ici de la révoultion verte qui a lieu après la première guerre mondiale et surtoutaprès le seconde guerre mondiale, Dagognet a écrit dessus montrant aussi les limites d'un système, si on pense à la permaculture et à la fin du labour (comme mode pregnant dans notre culture cf. nos artcile sur la Permaculture ou Claude et Lydia Bourguignon, cf. les paraboles de la Bible ou de la création de Rome, cf. le fait que les champs communaux étaient des terres de labour).

Bien qu'une lente évolution se soit amorcée depuis le Xème siècle d'après certains historiens comme Georges Duby, les techniques agricoles n'évoluent de manière significative qu'à partir du XVIIIème siècle. La révolution agricole, c'est-à-dire le bouleversement des techniques, caractérisé par des innovations, débute dans le sud de la Grande-Bretagne aux environs des années 1720. Jusque là, seules les Provinces-Unies profitaient d'une forte productivité agricole. Dès 1720 Charles Townshend expérimente un système nouveau dans le comté de Norfolk : l'assolement continu se substitue à l'assolement triennal avec jachère. C'est le début d'une vague d'innovation : drainage, marnage, invention du semoir par Jethro Tull en 1701, etc. La révolution agricole, débutée au début du XVIIIème siècle, se poursuit tout au long du XIXème siècle . C'est l'apparition du machinisme agricole, marqué par quelques innovations majeures comme la moissonneuse mécanique de Cyrus Mac Cormick en 1824, sa moissonneuse-batteuse en 1834, la charrue de Mathieu de Dombasle en 1837, puis l'apparition des engrais artificiels grâce à la chimie (recherches de Justus von Liebig dans les années 1840), etc.


Cependant, l'élément le plus important est le bouleversement de l'exercice de la production agricole provoqué par les mouvements d'enclosure entamé au XVe siècle. La mise en clôture des terres agricoles par les landlords marque une rupture avec le système traditionnel de l’openfield, synonyme de profits collectifs. Les enclosures, inaugurées en Angleterre par les Enclosure acts dès 1760, permettent le remembrement agricole, l'application de nouvelles techniques et l'accroissement de la production de manière significative. Pour Karl Marx le mouvement d'enclosure est à l'origine du départ des paysans sans terre vers les villes dans lesquelles ils deviendront les premiers ouvriers — ainsi que les premiers prolétaires — de la révolution industrielle. En effet, les enclosures privent nombre de ces petits paysans de leur moyen de subsistance, à savoir la culture des biens communaux. C'est le « triomphe de l'individualisme agraire », d'après l'expression de Marc Bloch.

Bien que la France ait plus de retard en matière d'innovation agricole du fait d'un refus de l'agriculture « à l'anglaise », l'historien Jean-Claude Toutain note tout de même un accroissement de la production agricole en France de 20 à 30 % par décennie de 1700 à 1780. Ceci permettant de supporter la forte croissance démographique de la France au XVIIIème siècle. De même, le marché agricole se développe en France après la Révolution de 1789 qui consacre la libération de la terre, permettant, selon l'expression de Pierre Rosanvallon, de « déterritorialiser l'économie et de construire un espace fluide structuré par la seule géographie des prix ». Ces éléments remettent en cause l'idée du conservatisme du monde rural, notamment en Europe de l'Ouest. Quant au monde agricole de l'Europe méditerranéenne et centrale, il demeure traditionnel notamment en Russie où le servage n'est aboli que le 3 mars 1861.


Les innovations de cette époque ont bien correspondu aux processus en cours, celui de l'individualisme qui consiste à se rendre maître de la terre et à faire de l'homme un individu : ce qui est l'accomplissement des attendus tour à tour de l'Ancien et du Nouveau Testament, si on pense à la Genèse et à Paul de Tarse.
 

Le mouvement des enclosures a une origine philosophique idéaliste nommée libéralisme (dans ce moment d'affaissement de la pensée que constitue le XVIIIe siècle ou siècle des dites Lumières). C'est la solution qui est préconisée par les libéraux en suivant le principe lockéen de l'appropriation initiale par le travail : le premier qui transforme une ressource non-appropriée par son travail devient le propriétaire légitime de cette ressource (en oubliant le critère de légitimité de Locke : à condition qu'il en reste autant et de même qualité pour les autres). Un pont peut être fait encore pour comprendre le contemporain de la philosophie, c'est  que Voltaire reprendra Locke sur ce point et que les Girondins reprendront Voltaire; et si vous me suivez toujours Michel Onfray reprendra la pensée politique des Gironds pour la défendre, sous couvert de féminisme, un autre idéalisme humaniste. Allons un peu plus loin vers plus de polémique mais le protectionnisme vers l'extérieux et le libéralisme le plus dure en interne est l'économie politique prônée par le Front National (dit ici).

Conclusion : La perpétuation de l'économie politique

L'évocation du devenir de l'Arctique me paraît nécessaire pour évoquer et dénoncer l'idéalisme de l'exploitation et de la concentration que l'on retrouve pêle-mêle, Si les hommes pouvaient participer aux féminismes autrement qu'en donnant plusieurs orgasmes par jours à leur femme cela ce saurait. Le féminisme opère comme la culpabilisation au sein de chaque foyer alors que sont domaine d'application devrait être les mesure économico-politique générales (visant l'égalité comme chez Clémùentine Autian ou Caroline Fourest). J'entends par foyer non pas la famille mais le lieu du face-à-face homme-femme, mais qui pourrait tout aussi bien être Homme-homme ou femme-femme. En espérant qu'un jour on sorte de l'idéalisme de l'économie-politique pour s'intéresser à l'éducation, au temps de la négociation et de la pudeur nécessaire au développmeent des processus de transsubjectivation comme dirait Stiegler. Nous n'avons pas, sauf avènement d'une ère à la Mad Max, l'idée d'une guerre nucléaire à la von Neumann étant inepte.
Le féminisme, le libéralisme, l'individualisme appartiennent tous au champ de l'économie politique qui ressortit au sciècle des Lumières pour affirmer et séculariser les préceptes de la Bible. Je ne serait le dire autrement mais Tertullien est un des 4 Pères de l'Eglise : On ne naît pas homme on le devient et donc on ne naît pas femme on le devient, sont donc indubitablmeent pris dans les processus suprématistes liés à la morale chrétienne.
L'écologie politique prônée par certains marxistes comme Jean Zin par exemple n'est que la perpétuation à notre siècle de l'économie politique que critiquait précisément Marx. Si je vous parle de l'Arctique c'est aussi pour évoqué la continuité des problème entre l'économie politique révisité par Marx et celle de l'écologie politique. La propre auto-critque que je pourrais me faire est que si l'échelle d'une transformation radicale par sédition ou mutation d'un petit groupe au sein d'une entité continentale me paraît être la commune (parce que de taille négligealbez pour la première), celle-ci rentre encore dans le cadre de la politique, de la gestion de la ville. Qu'en est-il du marché que connaît chauqe ville ? Une chose est sûre c'est qu'il est presque impossbile de sortir de l'économie de marché car comme le remarque Bensaïd tous les systèmes politiques ce sont appuyés dessus. Illustrons cela : même la Commune de Paris qui a fait attention de conserver la Banque de France. Même Braudel a toujorus fait attention de séparer le marché du capitalisme, de les dires énnemis, d'où peut-être un oxymore contemporain qui consiste à dire les marché financiers.

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