La Philosophie à Paris

REVOLUTIONNAIRE D'IMPASSE / Action directe

30 Mars 2019, 01:30am

Publié par Les étudiants de Paris 8

Membres d'action directe
Jean-Marc Rouillan, chef «historiques» d'Action directe
Nathalie Ménigon, Née en 1957, cheffe «historiques» d'Action directe. Elle travaille dans une grande banque, où elle est très proche de la CFDT, qui finira par exclure avec fracas "ses" autonomes. Elle milite à la revue Camarades de Yann-Moulier-Boutang. Est condamnée à deux reprises à la réclusion criminelle à perpétuité (1988 et 1989) pour, entre autres, les assassinats de René Audran (janvier 1985) et de Georges Besse (novembre 1986).  Le 10 mai 2007, le tribunal d'application des peines de Paris a accordé un régime de semi-liberté à Nathalie Ménigon, emprisonnée depuis 1987. Elle travaillera la journée et retournera dormir en prison, mais le parquet a immédiatement fait appel de cette décision. Le jeudi 19 juillet 2007, la Chambre d'application des peines de la Cour d'Appel de Paris lui a finalement accordé le régime de semi-liberté. Nathalie Ménigon a été transférée mardi 24 juillet 2007 du centre de détention de Bapaume (Pas-de-Calais) à la maison d'arrêt de Toulouse-Seysses. Elle est libérée en régime de libération conditionnelle le 2 août 2008 sur décision du tribunal de l'application des peines de Paris, après plus de vingt ans de prison.
Régis Schleicher, arrêté en 1984, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en juin 1987. Ses demandes de libération anticipée ont été plusieurs fois repoussées par le tribunal de l'application des peines. Le 23 juillet 2009, il lui est accordé un régime de semi-liberté. Il a publié Clairvaux, instants damnés, un livre où il évoque le quotidien des détenus condamnés à de longues peines
Georges Cipriani. Condamné à la prison à perpétuité. Les demandes de semi-liberté de Georges Cipriani ont été plusieurs fois rejetées (en 2005, 2007 et 2009). Ce régime lui est finalement accordé en 2010. Le 3 mai 2011, la Cour d'Appel de Paris lui octroie une libération conditionnelle.
Joëlle Aubron, . Sa peine a été suspendue en juin 2004 pour raisons de santé. Elle meurt à Paris le 1er mars 2006 d'un cancer du poumon.
Olivier
Joëlle Crépet, arrêtée en mai 1986 et condamnée à dix-huit ans et six ans d'emprisonnement en juin 1989 et juillet 1995 pour sa participation de premier plan à la branche lyonnaise d'Action directe (attentats, attaques à main armée ...). Compagne d'Olivier
Claude Halfen
Frédérique Germain. Est considérée comme une repentie. Sa collaboration avec les enquêteurs lui permettra ainsi d'être dispensée de peine à l'issue du procès d'Action directe en janvier 1988 et condamnée à cinq années avec sursis le 27 février 1988 pour sa participation à l'attaque d'une bijouterie en 1983.
Paula Jacques. Elle écope de dix-huit mois d'emprisonnement avec sursis.
Hélyette Bess est placée sous contrôle judiciaire dans une enquête pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, falsification de documents administratifs et contrefaçon88 dans l'affaire du (nuovo) Partito Comunista Italiano

Historique partiel
En 1979 création d'Action directe avec Laurent Louessard, Maria Pilar Arago-Eltur, Carlos Jaurégui, Mireille Munoz, Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan.
En septembre 1980, a lieu l'interpellation de Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan.
Le 18 septembre 1980,  . Il s'agit de Laurent Louessard, étudiant en sciences économiques et surveillant d'externat au lycée Carnot à Pari, et de son amie espagnole, Maria Pilar Arago-Eltur, employée dans un institut de sondage, sont arrêtés. Ils indique l'existence d'un dépôt de 600 kg d'explosive à la communauté de Rochebesse, sur la commune de Chanéac en Ardèche.
En juin 1981, Jean-Pierre Cazenave-Laroche, Annie Dessaux, Angela Herbon, Martine Fournier et Sylvie Porte et un Allemand (Werner Witteman) ainsi que deux anarchiste espagnols (Floreal Cuadrado et Delgado) qui ont fréquenté Rouillan au sein des GARI, sont arrêtés et presque tous inculpés.

Sources
Quand le militantisme fait le choix des armes : les femmes d’Action directe et les médias, 22 mai 2009
Article wikipédia
https://books.google.fr/books?id=H_hXDwAAQBAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false

 

 

 

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