La Philosophie à Paris

PENSEE JUIVE 2 / Lecture de Comment le peuple juif fut inventé de Shlomo Sand

28 Mai 2009, 16:48pm

Publié par Anthony

Voici ube lecture succincte de l'ouvrage pru en France en Février 2009, Comment le peuple juif fut inventé de l'historien israelien Shlomo Sand. Il a fait frand bruit en Israel et est déjà un best-seller depuis l'année dernière. Une lecture plus détaillée est à venir
 

La reconstitution racialiste de l'histoire des croyants juifs pour en faire un "peuple" unique.
Pissner l'un des premiers fondateur du sionisme avec Herzl ne prônait pas le retour en terre sainte mais la constitution d'une nation. Pour cela il a fallu fare quelque arrangmeent avec l'historiographie. Nul doute que le sionisme contient des préceptes racialistes, qu'il faut combattre. Moses Hess, autre père mécréant du Sionisme, s'est éloigné par ses hypothèses de la tradition juive et s'est fondé sur la notion de "race" pour rêve un peuple "éternel". Pour Moses Hess estime que l'histoire juive "conserve un caractère national, elle ne se réduit absolument pas à l'histoire d'une religion ou à l'histoire d'une confession" (1). Moses s'exprimait là avec enthousiasme suite à la lecture de l'histoire des Juifs en cinq tomes de Graetz où l'on peut aussi lire comme interprétation à la suppression du mariage mixte (avec des non-juifs et à l'expulsion des femmes non-juives comme la grand-màre moabite du roi David : que pour Esdras (2)  "la race israélite était une race sainte, à qui tout mélange avec des étrngers, eussent-ils renoncé à l'idolâtrie, imprimait une souillure. [...] ce fut un instant grave pour l'avenir de la nation" (3). Mais s'il fallait faire remonter cette histoire des Juifs jusqu'aux Hébreux il faut bien voir qu'elle ne dépasse nullement l'épisode de l'exil des Hébreux de Canaan à Babylone . Les hébreux jusque là ne voulaient pas entendre parler des tables de Moïse mais c'est en cotynt les Perses qu'ils en reçurent une langue, la science, une nouvelle conception de religieuse, qui les fit enfin se distinguer des populations paiennes qui les entouraient avant leur exode. Ce détail est important puisque les chefs militaires de Tsahal se refèerent implicitement à cet épisode quand ils souhaitent étendre Israel  du Nil à l'Euprate sur les rives duquel se sitait Babylone. Jusqu'à leur séjour perse, les hébreux avaient repoussé à plusieurs reprises les commandement divins hormis quelques prêtres. Ceci est pour le début, mais il n'y a pas que l'histoire qui fut mis à profit par les sionistes, histoire qui est toujours écrite par les vainqueurs, puisqu'on ne se souvient jamais des perdants.

Nathan Birnbaum, qui forgea le terme sionisme, n'hésite pas à dire « Seule la sciences naturelles peuvent expliquer la spécificité intellectuelle et affective d'un peuple particulier. "La race est le tout", a dit l'un de nos grands corélégionnaires, Lord Beaconsfield [aliais Benjamin Disreali], la spécificité du peuple se trouve dans celle de la race. Les différences de races sont à l'origine de la multiplicité des variétés nationales [ce qui est improuvé]. C'est en raison de l'opposition entre les races que l'Allemand ou le Slave pensent et sentent différemment [on aurait pu pensée à une question de sensibilité et surtout d'affectivité due aux concepts de chacun mais rappelons que l'affectivité nationale dépend elle aussi de la race, comme quoi]. » (4). Mais il n'y a pas que lui, les préceptes racailistes pulullent dans l'idéologie sioniste, qui contraiement à certain fascisme inspiré de l'eugénisme et d'une supériorité de la race n'a lui jamais été remis en cause dans les faits. Autre exemple pour montrer le caractère racialites du sionisme qui ne s'est pas apaisé avec le temps.


Un Etat Israelien à caractère juif, tel est la définition que s'est donné Israel.


 

Il ne s'agit heureusement pas d'un Etat juif ni même d'un Etat isralien à confession juive. Nous allons revenir sur ce caractère juif qui est avant tout racial. Peu de gens ont compris que ce qu'il y a de gênant dans le statut de l'Etat d'Istraël est précisément qu'il ne s'agit pas un Etat juif mais d'un Etat national (i.e. israélien) à caractère juif. C'est le terme de caractère qui relève du racialisme, alors que l'on ne peut être juif que de confession, comme on peut être dans l'ntiquité hébreux quant au peuple et actuellement Israélien quant à la nationalité. Pour la petite histoire, on parle souvent et à tort, du royaume Hasmonéen, en 63 avant J.-C., comme du dernier Etat juif indépendant dont Israël serait la renaissance. Mais c'est oublier que dans le causcse existait le royaume Khazar dont le roi avec ses sujets se convertit au judaïsme. Or la plupart des juifs d'Israel sont d'origine Ashkénaze (3/4) c'est-à-dire qu'ils sont semble-t-il les descendants des Kazhars. Ce que l'historiographie officielle israélienne  semble oublier. Sur les Khazars et sur les Rhadanites on a bizarrement peu d'informations historiques et archéologiques car cela ne sert nullement le mythe de l'origine unique du "peuple" errant. Les juifs n'ont jamais contrairement aux hébreux formés un peuple. Comme ce fut la première religion non paënne, le premier monothéisme, ils convertissaient même leurs esclaves, c'est à partir de période plus récente que les lois rabbiniques ont poussé au renfermement sur la "communauté" la mère transférant la judéité et le père la confession, c'est ce qui expliquerait qu'il y ait des juifs yéménite ainsi que la conversion des juif Khazars dont il ne fait pas bon de parler devant n'importe qui.IL N'Y A PAS UNE ORIGINE UNIQUE DES CROYANTS JUIFS, il ne forme pas un peuple, mais des communautés aussi diverses que yéménite, marocains, juifs d'Ethiopie, séfarades chassés en 1492 d'Espagne, descendants des juifs rhadanites (commerçants ayant ouvert de voies commerciales entre la vallée du Rhône et la Chine, avant Marco Polo), Ashkénazes descendants des tucrs nomades convertis (Khazars). Il n'y a pas de peuple juif, mais des communauté de croyants qui respectent plus ou moins les lois talmudiques (qui comme en philosophies dogmatiques sont les interprétations morales d'une Vérité supérieure celle inscrite dans la Torah).  Le Rhadanites ont à leur manire perpétué "la légende du peuple errant" mais dans leur voyages commerciaux qui duraient plusieurs années ne ce sont-ils pas mélanger aux population traversées, pensons aux Khazars qui pour tenir contre l'empire byzantin chrétien et l'empire perse mulsumam se sont convertis au judaïsme sous l'invitation des Rhadanites certainement (3).



Une logique suicidaire à terme

Comme le souligne Rony Brauman, la visée d'Israel est actuellement suicidaire un peu à la manière de la RDA avec son mur qui n'a tenu que 30 ans avant de fissurer de partout. IL N'Y NI PEUPLE JUIF NI PEUPLE PALESTINIEN, AUCUN DES DEUX NE PEUT COEXISTER DANS LA PAIX cela est le jeu des  nationalismes qui vit le jour à la suite de la disparition des empires, certains diront sous le jeu de l'empire thalassocratique britannique, rien n'est moins sûr. Les "arabes" israéliens n'ont pas le droit de faire partie de Tsahal alors que dans la déclaration d'indépendance il est dit, autre du caractère non laïc et discriminatoire de l'Etat d'Israel à caractère juif.
Ce que peu de gens ont compris, Sartre y compris quand il disait à Claude Lanzman, qu'il fallait recommencer leur travail sur les juifs à Zéro, en apercevant mal l'aiguille sionniste sous la compassion d'après guerre... Ce que peu de gens ont compris donc,c 'est que même si Hitler a perdu la guerre il a dès lors que l'on parlerait d'Etat "Juif" remporté une victoire, qu'à travers Israel les idées racialistes des sionistes aient trouvé une réalisation concrète.. C'et ce que suggère Shlomo Sand à deux reprises dans son livre Comment le peuple juif fut inventé, p. 35. Pire, et c'est que l'anti-sionisme ne peut être à point paroxystique un anti-sémitisme, c'est que la sionistes ont transformé comme le reconnait Gadi Algazi (http://paris8philo.over-blog.com/article-30485514.html) des victimes et des réfugiés en colons, mais sur le principe du sauveur qui se transforme en bourreau, les sionnistes ont joué aux joueurs de flûte en attirant tous ceux qui un attachement viscéral pour Israel comme on peut les entedre qur les radios communautaires juives, risque de se retrouver piégés sans possibilité de retour puisque pour la première fois cette semaine les experts américains ont parlé de l'arme nuléaire israélienne qui jusque là était tabou, souhaitant que les Israeliens signe le traité de non-prolifération (l'inof se trouve ici http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=13652). L'échappatoire envisagé de transférer Israel en Utah ou en Idaho a été imaginé par certains américains face à la situation inextricable au proche orient mais suite à la crise financière l'appui indéféctible des américain . Ce sont comme la souligné Thierry Meyssan l'Arabie Saoudite et l'Egypte qui ont financé l'attaque contre Gaza de 2009. Ainsi c'est plus un cri d'alarme que finissent par pousser certains "sionistes" voyant l'aspect guet-apens de l'affaire et trouvant que trop de sionisme nuit en fait aux juifs. Il n'y a plus que les murs epour protéger car le rêve d'un peuple revenant sur la terre de ses ancêtres n'est qu'un leurre, une farce, où alors la majeure partie des survivants de l'Holocauste doivent repartir en Ukraine et en Russie, là où autrefois ils formaient des tribu turcs nomades. Le problème des des sionistes était tout autre celui de détenir le pouvoir en s'appuyant sur l'emprie britannique dont la stratégie courante de ses services secrets étaient de monter les gens les uns contre les autres l'Allemagne contre la France, Les sudistes confédérés contre Yankee de l'Union, Israelien contre "Palestiniens" et meêm Hamas contre Fatah, etc... Tant que le libre échange par mère et la piraterie sont assués l'Empire britannique se porterait bien foi de Cheminade.


Sur le sionisme, une autre étude.
 



(1) Moses Hess, Rome et Jérusalem, la dernière question des nationalités, Paris, Albin Michel, 1881.
(2) personnage séparatiste dont les actes figurent dans le retour à Sion
(3) Graetz, histore des juifs, t. II, P. 13.
(4) Birnbaum, "nationalisme et langage », article de 1886.

(2b) voir aussi Karl kautsky Are the jews are a race ? (non traduit en hébreux)
(3) voir Koestler la treizième tribu (non traduit en hébreu) ou encore

Commenter cet article
O
Ça, que tu te fais incendier quand tu dis à un Juif que les Ashkenazes descendent des Khazars, je puis attester que c'est vrai. Que les Séfarades sont les Rhadanites, je crois que cette idée a été abandonnée. Que les Khazars aient adopté la religion juive sous l'influence des Rhadanites me paraît suspect. Ne serait-ce pas plutôt sous des influences venues de « Babylonie », c'est-à-dire de l'ancienne Perse sassanide, où la culture juive était brillante ?
Répondre
A
<br /> Oui les Juifs ont émergés en Perse, comme le raconte l'exdoe. Mais les Kazhars sont bien sortis de quelque part, leur conversion n'est pas venue de nulle part.<br /> <br /> <br />