La Philosophie à Paris

SCHOPENHAUER / La moralité de sympathie

10 Septembre 2010, 17:52pm

Publié par Anthony Le Cazals

Dans cet extrait du tome 3 des Prolegomna et parerga, schopenhauer énonce sa morale de la compassion et de la sympathie aux antipodes de son disciple Nietzsche qui lui en appelera au grand mépris pour soi et pour l'homme, une manière de tendre vers le surhomme. Dans cet extrait sans vouloir faire trop les intermédiaires on retrouve la sympathie toute bergsonienne mais aussi les "manques" propres à la négation du vouloir-vivre, pour la simple raison que Schopenhauer juste après Kant a dissocié le principe de connaissance de la loi de causalité dont toute existence est la conséquence. Mais rappelons que ni le principe de connaissance ni la loi de causalité n'existe. Ainsi soit-il ! Ô défunts objets de la connaissance !

 

« cet étonnant, on pourrait dire ce mystérieux passage de nous-même dans un autre être, qui supprime les barrières de l'égoïsme et transforme en quelque sorte le non moi en moi. C'est donc le sentiment moral par excellence, un lien par lequel et dans lequel nous sentons que nous sommes tous frères. Éprouver de la compassion, c'est devenir un être moral. Sympathiser avec la nature entière, c'est le véritable état du sage sur cette terre... Une compassion sans bornes à l'égard de tous les être vivants, voilà le plus solide, le plus sûr garant de la moralité ; avec cela, il n'est pas besoin de casuistique. Celui qui en est pénétré ne blessera sûrement ni ne lésera personne, ne fera de mal à personne, mais il aura bien plutôt des égards pour chacun, pardonnera à chacun, aidera chacun de tout son pouvoir, et toutes ses actions porteront l'empreinte de la justice et de l'amour du prochain. En revanche, qu'on essaie de dire : « Cet homme est vertueux, mais il ne connaît pas la pitié » ; ou bien : « C'est un homme injuste et méchant, cependant il est très compatissant », et la contradiction est évidente. Chacun son goût : mais, pour moi, je ne sais pas de plus belle prière que celle qui termine les anciennes pièces de théâtre indoues : « Puissent tous les êtres vivants rester exempts de douleurs ! »

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N
<br /> <br /> Ce que vous dites  dans votre chapeau est faux, plein de fautes d'orthographe et mal dit. De plus, ce n'est pas assez explicite. De plus vous pourriez au moins indiquez le moyen de retrouvez<br /> le texte en indiquant le traducteur et l'éditeur.<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Que viys êtes agacé et qui puis-je. Il n'y a pas tant de traduction que cela et qui plus est vous n'avez qu'à relire le tome 3 c'est pas sorcier. Je vous mâche déjà le boulot. Alors que vous<br /> devriez y courir. Ce genre de sympathie compassionnelle me révulse. Mais on est bien comme vhez Bergson dans un post-kantisme qui se soutient de son élan décadent.<br /> <br /> <br /> <br />