La Philosophie à Paris

REFLEXION / Consistance et accompagnement

6 Août 2006, 08:20am

Publié par Le Cazals

J’ai été très touché par votre cours du mercredi qui m’a rassuré sur certains points. Le terme consistance° est bien l’une des forme de l’ »être ». Pour faire un pont rapide avec mon mémoire de maîtrise, je pourrais dire que j’ai tout réuni sous la forme du couple conservation et création, ou encore consistance et variation de vitesse (accélération comme ralentissement). Pour continuer cette petite fugue, prenons les termes mécanique et mystique, dressage et appel, nihilisme et vitalisme. Ceci a une plus grande adéquation que l’opposition courante entre production et création qui, une fois posée, n’a d’autre conséquence que de dévaloriser la production.
Je me dois d’évoquer le point de divergence avec Mr Lapoujade (mon directeur de maîtrise) : pour lui le sens est mémoire, souvenir pur alors que pour moi le sens est création. C’est une manière policée de dire les choses de dire les choses car cette différence est lourde de conséquences je n’en garde que le positif car en fait je cherche un moyen de rebondir. La façon dont vous renouveler l’approche de l’être et de la conscience (entendons consistance et accompagnement) me laisse sans voix. Si je parle de conscience c’est qu’en grec on parle de παρακολούμηθα, de conscience comme comme accompagnement (Plotin notamment, je vous renvoie à la page 12 de mon mémoire). Mais de cet accompagnement vous donnez trois différents modes d’actions : introduire – diagnostiquer – aggraver. !pour compléter ce que vou dites je parlerai de stimuler, d’affecter ; afin d’être plus clair, je vous renvoie à l’une des définitions que l’on peut faire de la création qui est l’affection d’un peuple, sa mise en branle. Il y a là deux dimension : « introduire » (= par affection, par aberration, par incitation au travers de la nouveauté) mais aussi « aggraver (= mettre en branle). C’est ce que disait aussi Constant un ex-artiste du groupe Cobra et des situationnistes) qui développa dans les années 60-70 une utopie architecturale. A travers des maquettes et des expositions, le fond de son propos était « to challenge the imagination of those who will have to prepare the construction of future world » en mettant en avant des ambiances variées et éphémères et en mettant en avant des ambiances variées et éphémères et un nouveau type d’homme : l’homo ludens. Je ne développe pas plus. Tout ça pour vous dire que l’idée d’accompagner a un corrélat, pour dimension coextensive, l’idée d’« affecter ».
.../saisie non terminée/

 
LETTRE 15 à MR LORAUX
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