REPONSE A SANCHO / L'ivresse d'exister
Lisez les commentaires, il me semble essentiels. c'est une REPONSE AU SOCRATIQUE Sancho
Une réponse plus ample ne saurait tarder dans le posts suivant on est peu passé ces derniers jours et cette réponse ne s'est pas inscrite il y a quelques jours !
Sancho, pourquoi mettre en avant la catégorie d'imposteurs, imposteurs qu'il ne reste plus qu'à mettre au pilori ? Je ne comprends pas tout ce ressentiment à la manière des prescriptions criminelles de Platon contre les Sophistes et les artistes. Le premier des professeurs qui fonda son école serait alors le premier des imposteurs : Platon. Le combat contre les impostures paraît intenable dès lors que l'on professe plus qu'on ne pratique. Reste que comme tu l'as dit à Anaximandrake Socrate n'était pas Platon. Alors Sancho pourquoi ne pas parler de l'Apologie ou des mémoriales de Wénophon. Platon fut le premier qui inscrivit le mortifère amour de la sagesse et de la sérenniré plutôt que l'amour du tragique et son ivresse. La pensée théorique ou discursive n'est en rien la pensée untuitive ou tragique qui chez les premiers grecs passait par l'oralité avec en fond culturel la musicalité de la tragédie. Au fond il faut faire une distinction entre le génie inventif (ingéinum de Diderot) et le génie dissuasif (daimon de Socrate assez proche du malin genie de Descartes). Plus j'avance et je me rends compte que l'ivresse socratique est détestable, je lui préfère l'existence tragique et l'ivresse dyonisiaque. Socrate est celui qui a ruiné le grand genre de la tragédie, qui était une source inouie d'ivresse, de délire chez les grecs vers pliens d'initiatives.
Quant à Deleuze, Il y a certes une métaphysique chez le Seul Deleuze quand il parle de plan d'immanence (parce que en tant que surface métaphysique, le plan d'immanence découpe toujours entre les énoncés et les états de chose). Mais les lignes de fuite correspondent au fond à des échappées, à une réconquête perpétuelle de sa propre liberté, celle qu'autorise toute situation. C'est ce que renforce par son propre effort, le mouvement aberrant du nomade ou l'affirmation d'une autonome collective et non communautaire comme chez Palton. La distinction Dedans-Dehors n'est pas des plus pertinentes lorsqu'uon s'attaque à Deleuze et Guattari, car comme le dit Nietzsche dans Humain trop humain il n'y ni Dedans ni Dehors et que de ce point de vue là on est vec Mille-Plateaux le plus au dehors qu'il soit possible. Le Dehors étant tout ce qui est autre que le réel désigné par la Dialectique, le Dehors de la philosophie (en tant que pensée théorique ou dialectique).
Je sais très bien que tu t'es ennuyé à la lecture de certains livres de Deleuze, moi aussi surtout les derniers. Je ne savais pas dans quel fil de pensée ils s'inscrivaient. Au fond le corps intensif avait perdu de son intensité (corps-sans-organe était rétombé). Mais Deleuze n'a jamais commis d'imposture, il fallait être là dans les années 70. Certes il professait tout autant qu'il pynsait mais toute sa perte d'inspiration finale, il l'a dit simplement au debut d'Image-mouvement qauand il dit qu'un philosophe rrive d'abord caché, puis a sa période d'acmé, celle où il est prolifique, puis enfin celle où il se répète. A la fin de son Nietzsche il indique la tâche à fournir pour ceux qui ne cèderait pas aux sirènes de Badiou et Sancho réunis (petit boutade au passage)
Si tu veux decalquer une dialectique sur la pensée de Deleuze-Guattari, libre à toi, mais j'expérimente tous les jours ce que Deleuze et Guattari ont écrit au travers de leur schzo-analyse. Aidé de Mr Loraux,, reprenant quelques idées piquées à J.T. Dessanti on s'est déjà déjà occupé de Mr Badiou, de l'impossibilité qu'il désigne comme vide, et du renoncement qui caractérise la fin de son trajet philosophique. Si la pensée tragique, la pensée intuitive, a recours u concept c'est pour pouvoir inscrire la vie, si des personnes, des inconscients en fait, rembrayent sur Deleuze pourquoi les en empêcher cher Sancho. A la fin de sa vie deleuze c'est sûr fixe un peut trop les choses (La Question qu'est-ce que la philosophie ? a ce tort là, mais dans les année 70 la quesiton de Deleuze et Guattari était comment ça marche ?). Alors tu peux calquer ta dialectique du Dedans et du Dehors mais elle est bien abstraite à mes yeux car si on embraye sur la pensée tragique plutôt que la pensée théorique. la distinction entre le Dedans et le Dehors n'a pas lieu. Cette pensée tragique est celle des premiers philosophes Grecs (Thalès, Ahangore, Heraclite surtout, Pythagore ... tout ceux que l'on nommait les physiciens mais qui ont eu le tort de ne pas fondé d'école et de produire un enseignment essentiellement oral, contrairement à Platon. Scopenhauer le dit aussi lui-même en distinguant la République des génies (avant Socrate) et la République des sages (après Socrate et la ruine qu'il fit suir à la tragédie en influençant et Euripide et Platon). Ces premiers philosophes ou plutôt penseurs amoureux du tragique (plus que de la sagesse et de l'exitence sereine à l'écart de la société) ne se sont en rien occuper de science, il faut attendre socrate pour cela et l'apparition de l'hmme théorique). Voilà, tu as tout loisir de continuer ta route sancho, mais quelle est la dimension politique de ta pensée, je n'ai nullment envie de me faire gouverner par Platon, je ne crois nullement au Bien, ni aux vertus qui sont le ciment de toute communauté. Ne cherche pas ici d'attitude philosophique car là encore tu y trouverait de l'imposture. Dis-toi sancho, et j'en aurai fini avec mon ton hautain, qu'il y a eu un avant Platon, que des penseurs y ont engagé leur existence et que comme Aristote ou Plotin l'alexandrin le disait d'Heraclite, Badiou le dit aussi de certains textes qui sont sur ce Blog : cela est obscur. Simplement il faut savoir abordé les cohses avec une certaine intensité et abandonné la dialectique, dans le cas de la pensée du Dehors, de Nietsche ou d'Héraclite, il fut avoir de l'orielle plus qu'une bonne vision. Savoir ce qui sonne juste ou un peu creux, plutôt que de discerner le Bien et le Mal.
Les "machines de guerre", les "lignes de fuite" sont des concepts anarchistes ou autonomes d'ordre politique, ce que doit réprouver tout bon platonicien. Quelle dimension politique peut-on lire dans l'entêteùent ou l' "ivresse" socratique. Suit ton chemin Sancho, si tel est ta route, mais il n"y a là rien de caché, si ce n'est la grande sensibilité de Deleuze, son trou dans les poumons, ses années d'errance avant sa rencontre avec Nietsche, la mort de son frère résistant. Mais je ne vois pas ce que cela a d'intérêt, il ne va pas baragouiner toute sa vie oh mon dfieu oh j'ai mal, surtout quand ce n'était pas le cas. Sur ce site on a descendu en flèche certains aspects de la pensée de Deleuze, quand il s'attachait trop au Virtuel, à l'Un (en bon spinioziste). Tu peux y voir du Deux en bon dialecticien mais tu projette là ta propre pensée. Deleuze s'est nourri de davanage de choses que de lui-même, mais je suis sûr que tu trouveras à dire que le Dedans est la somme de tout ce passé, de cette archive. Mais bon j'ai pas tout compris à ce que tu as écrit. Le début de cette vidéo te donnerai raison quant à la pensée du seul Deleuze, http://paris4philo.over-blog.org/article-4389822.html mais c'est oublier les bifurcations que lui a fait opéré Guattari. En tout j'espère que bientôt tu t'attaqueras à Nietzsche, le penseur amoureux du tragique qui a un dialogue très fort avec le fantôme de Socrate. Au sujet des fantômes ceci te fera beaucoup marrer http://paris4philo.over-blog.org/article-4449427.html.
J'ai sans doute été un peu brusqe dans mes propos, j'espère que tu m'en excusera d'avance. Mais plutôt que de parler d'imposteurs ne vaut-il pas mieux parler
de flambeurs comme les appelaient J. T. Dessanti.