La Philosophie à Paris

EXTREME DROITE / Jean-François Touzé

18 Septembre 2021, 01:58am

Publié par Jean-Charles Robin

Jean-François Touzé

Extrême droite flottante

Parcours
En 1980, Jean-François Touzé adhère au Front national et en devient l'un des principaux animateurs. Il collabore aussi, à cette époque, régulièrement à National hebdo. Proche de Jean-Pierre Stirbois, il se détachera du FN après la mort accidentelle de celui-ci en 1989 pour participer, avec Roland Hélie, Olivier Cazal et Didier Lecerf, à la création des Comités Espace nouveau puis, en 1992, de l'Alliance populaire (transformée en 1995 en Parti national républicain, ou PNR, et dont il sera le président).
A partir de 2010, il dispara^ptra de la blogosphère.

Faits
En 1995, ne pouvant pas se présenter,il appelle à soutenir Jean-Marie Le Pen au premier tour de l'élection présidentielle.
En 1997 mène la campagne du PNR aux élections législatives.
En 1998, il revient au Front national où il gravira petit à petit les échelons avant d'arriver à la direction nationale de celui-ci. En plus du Secrétariat départemental de la Seine-Maritime, il fut candidat à la mairie du Havre en mars 2001. Il occupa aussi le poste de Secrétaire national du FN chargé de la coordination des élus. Membre du Bureau Politique, il fut élu Conseiller régional d'Île-de-France.
Comme en 2002, il anime la cellule "Idées, image et communication" de la campagne présidentielle de Jean-Marie Le Pen de 2007.
En 2002, est l'un des promoteurs, avec Marine Le Pen, du « relookage » politique de Jean-Marie Le Pen.
En mars 2004, est élu conseiller régional d'Ile-de-France.
Après son départ du FN en octobre 2007, préside aussi le club Ligne droite qui participe à sa manière à l'argumentation de "l'opposition nationale", qui devient "opposition de droite en faveur des idées libérales, occidentalistes et conservatrices".
Lors de la Présidentielle de 2007, est favorable à un rapprochement du Front national avec le MNR de Bruno Mégret. La tournure prise par cette campagne l'amènera à renoncer à ses responsabilités.
En novembre 2007, décide de ne pas être candidat pour le renouvellement du bureau politique du FN et lance, avec Nicolas Bay, secrétaire général du MNR, les clubs Convergences nationales qui militent pour l'union de la droite nationale.
En mars 2008, prend à nouveau ses distances avec le parti lepéniste.
A participé activement au lancement d'une nouvelle formation, la Nouvelle droite populaire, dont Pierre Vial l'exclut le 17 septembre 2008 pour avoir refusé tout soutien de la droite nationale à la Russie dans l'affaire de Géorgie. Est dénoncé par Pierre Vial comme atlantiste et sionniste.
Le 26 septembre 2008, crée alors une nouvelle formation, la Nouvelle droite républicaine, pro-Etats-Unis et affichant conjointement sa sympathie pour Israël.
En novembre 2009, fonde une nouvelle association l'Alliance pour les libertés (APL), qui se veut un club de réflexion, et non un parti politique. La NDR la rejoint automatiquement. Le 7 juin 2010, soit moins d'un an après sa création, l'Alliance pour les libertés annonce qu'elle se mettait en sommeil.
En novembre 2010, rejoint le Parti républicain, où il prend le poste de délégué général. En avril 2011, suite aux faible scores obtenus par les deux candidats du PR aux élections cantonales de mars 2011, il créé un énième mouvement : les Nouveaux républicains dont il assure cette fois la présidence et qui reprend le logo de l'Alliance pour les libertés. Il rejoint ensuite le Parti de la France.
Depuis juillet 2010, dirige le blog d'information Mediadroite.

Propos
« Cessons de croire au Mythe européen. Ayons le courage de dépasser cette idée fausse et rétrograde. L'Europe a apporté au monde l'humanisme et le sens des équilibres. Elle a donné Vélasquez, Rembrandt, Mozart, Goethe Michel Ange... Elle a aussi organisé sa propre destruction au cours des siècles dans des combats nationalistes suicidaires. Elle a enfin engendré en son sein Auschwitz, tâche indélébile sur son histoire et sa identité. Alors non, la civilisation n'a plus besoin de l'Europe.En tout cas pas d'une Europe politique organisée. La civilisation n'a pas de frontières, même si nous sommes fiers de nos spécificités nationales. La civilisation n'a pas non plus de continent. Et qu'importe à la France la vieille Europe... 
La France de demain sera occidentale ou ne sera plus.
 »

Propos démentis par la réalité
 

Ses références (A quoi sert l'autorité sinon de bride ?)
 

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Sources
(1)

 

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