La Philosophie à Paris

110. Les signes qu'il nous faut.

14 Février 2013, 19:59pm

Publié par Anthony Le Cazals

111. Les signes naturels et artificiels
112. Les signes linguistiques
113. Les signes chez les stoïciens et chez Pierce
114. Les images sensori-motrices et les signes porteurs d’affects

Exergue. --- Les signes sont comme des oiseaux qui frappent du bec à la fenêtre. Il ne s’agit pas de les interpréter. Il s’agit plutôt de repérer leur trajectoire, pour voir s’ils peuvent servir d’indicateurs de nouveaux univers de référence susceptibles d’acquérir une consistance suffisante pour retourner une situation. Guattari DzCC_84.

S’il fallait donner de suite une définition du signe tel que nous l’envisageons, ce serait de dire que le signe est ce qui par sa rencontre nous force à penser. Plusieurs philosophes ont pointé cela, Bergson à travers ses images, Foucault dans ses Dits et écrits, Nietzsche dans ses symptômes d’Aurore. Mais il existe des définitions plus classiques que nous allons parcourir par la suite. La conception académique appelle signe tout phénomène ou objet, perceptible aux sens, qui éveille l’idée d’un fait ou d’un objet que les sens ne perçoivent pas. Plus précisément il existe une distinction entre signe naturel et signe artificiel ou conventionnel. Enfin il existe une troisième type de signe tel que Saussure l’a développé dans sa linguistique, c’est le signe linguistique. Telles sont les trois acceptions classiques du signe. Nous aurons l’occasion ici d’en développer d’autres.

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