La Philosophie à Paris

418. Les instincts et l’« inconscient » du névrosé.

15 Février 2013, 01:03am

Publié par Anthony Le Cazals

La plus grande partie de la pensée consciente d’un philosophe est orientée secrètement par ses instincts. Nietzche NzBM°3.


La notion d'inconscient n'est pas une découverte psychanalytique, mais l’invention du terme l’est à la suite de Leibniz, Schopenhauer, Wagner Bethoven, avec sa substantification* et sa stratification théorique en différentes topiques. Par instinct on ne retient que les hyperboles affirmées, Newton et Hugo dans leurs funérailles nationales prouvent qu’il faut savoir appuyer le trait, pour passer à la « postérité » et que, pour remporter un titre, il faut savoir renchérir. Soulignons que la philosophie et la psychologie avaient été traitées abondamment dans la littérature française et allemande avant même que Freud et la psychanalyse ne s'emparent de l’« inconscient », donnant autant d’importance par là à la névrose qui consiste à voir autre chose dans la conscience qu’un outil de communication et de formulation. Dans les écrits allemands, on peut penser à Edouard von Hartmann et sa Philosophie de l’Inconscient — l’autre disciple de Schopenhauer après Wagner auquel se réfère Nietzsche, souvent pour le fustiger. Comme le remarque encore Jean-Philippe Ravoux dans son livre : Neurologue formé auprès de Carl Claus et ensuite d'Ernst Brücke, Sigmund Freud avait été rejeté par l'Université et par la Société des médecins viennois. Il fut dans l'impossibilité après son séjour chez  Jean Charcot, d'accéder aux laboratoires de recherche. S'il n'avait pas été, de ce fait, écarté des domaines propres à la science et poussé à chercher d'autres méthodes que celles de la science, s'il n'avait pas, dès lors, succombé à son goût pour la spéculation philosophique — il suivait les cours de Brentano — plutôt que de s’intéresser à la neurophysiologie, il aurait sans doute discerné que ces questions renvoient à celle de la mémoire, à celles de la constitution, de la rétention et de l'évocation des souvenirs. Freud ne se serait pas résolu à l'idée que ses théories ne puissent s'expliquer en termes de structures et de fonctions du cerveau RavSF. N’étant pas scientifique la théorie de Freud sur l’inconscient est de l’ordre de la croyance et n’est donc pas réfutable — mais quelle théorie ne l’est pas ? — c'est ce qui fait d'ailleurs la force de la psychanalyse, puisque l'on est dans le domaine de la croyance et des affects. On pense de suite à Popper : le critère de la scientificité d'une théorie réside dans la possibilité de l'invalider, de la réfuter ou de la tester, Popper ajoute, quant à Freud, Une grande partie de ce qu'il avance est décisif et tout à fait susceptible de trouver une place, ultérieurement, dans une psychologie scientifique se prêtant à l'épreuve des tests. ... en revanche... les observations cliniques dont les analystes ont la naïveté de croire qu'elles confirment leurs théories ne sont pas plus en mesure de le faire que les confirmations que les astrologues croient, quotidiennement, trouver dans leur pratique. Pour Popper une théorie n'est donc pas absurde ou sans intérêt même si elle n'est pas scientifique.

 

Formé comme neurologue auprès de Carl Claus puis d'Ernst Brücke, Freud est ensuite envoyé à Trieste pour étudier l'hermaphrodisme des anguilles. Celles-ci lui font dire, après 400 dissections, qu’il est loin de penser que le psychologique flotte dans les airs sans fondement organique  Lettre à Fliess, du 29 sept. 1898, in La naissance de la psychanalyse. Freud n’est donc pas sans penser que, si théories il y a, elles ne sont pas sans s’appuyer sur les fonctions du cerveau, ce qu’il appellera l’« appareil psychique ». Même si, après son séjour chez  Jean Charcot, il ne parvient pas à poursuivre une carrière scientifique et universitaire, il n’abandonne pas pour autant la dimension neurologique de sa formation. La psychanalyse est contrainte de chercher une voie non-scientifique qui fera dire à Kafka que Freud ne fait que perpétuer 5 000 ans de tradition interprétative juive. Dans son Abrégé de psychanalyse, Freud fait du cerveau le lieu de l’action psychique c’est-à-dire l’organe somatique FdAP_3 de la « vie psychique » auquel il ajoute « nos actes conscients ». Tout ce qui se trouve entre ces deux extrêmes nous demeure inconnu FdAP_3. C’est dans cet intervalle que l’on place l’« inconscient » autant que les instincts et les découvertes des neurosciences. L’appareil psychique est un postulat qu’il appartient à la philosophie de discuter FdAP_3 valable pour les animaux supérieurs qui ont avec l’homme une ressemblance psychique FdAP_6 et la vie psychique est la fonction d’un appareil auquel nous attribuons une étendue spatiale et que nous supposons formé de plusieurs parties FdAP_3-6. Ainsi Freud placerait aujourd’hui le « ça » dans la zone englobant l’hypocampe et l’hypotalamus (nous donnons à la plus ancienne de ces provinces et instances psychiques le nom de ça) comme il place le « moi » dans la couche corticale originelle. Il convient d’admettre l’existence d’un surmoi partout où comme partout où comme chez l’homme, l’être a dû subir, dans son enfance, une assez longue dépendance.  La localisation devient plus floue. Freud redonne ailleurs sa topique en ajoutant : La subdivision de l'Inconscient est liée à la tentative de se représenter l'appareil psychique à partir d'un certain nombre d'instances ou de systèmes et de rendre compte des relations qu'ils entretiennent entre eux dans un langage spatial, ce qui n'implique nullement qu'on cherche à la mettre en connexion avec l'anatomie cérébrale cf. Contribution à l’histoire de la psychanalyse, in Sigmund Freud, Cinq leçons sur la psychanalyse. C’est ce langage spatial ou apollinien qu’il faut remettre en cause comme seule explication métabolique possible : Freud fait une topique et non une anatomique. Comme il existe plusieurs symbolismes, il existe plusieurs métabolismes 919 comme les physiologistes allemands du xixe nous l’ont appris MxTŒ. Même la « résistance » et « l'amnésie » sont des notions reconnues par les philosophes depuis Platon, de la même manière qu’une « activité psychique inconsciente » est admise depuis Leibniz. C’est une évidence pour Descartes l’irrationaliste BaiVD 971, qui tire ses évidences névrotiques de ses rêves. Schopenhauer insiste, quantà lui, sur la part non-consicente de notre pensée et sera repris par son disciple Wagner dans son Bethoven. La notion d'inconscient doit beaucoup à Carl Gustav Carus, professeur de zoologie à l'université de Vienne, qui écrivit en 1850 un livre intitulé Das Unbewusste (l'inconscient) où il soutient que les animaux savent, mais ne savent pas qu'ils savent. À ne pas confondre avec Carl Claus, le professeur de zoologie de Freud. En 1869, Von Hartmann, disciple de Schopenhauer, publie La philosophie de l'inconscient où il distingue l'inconscient dans la vie corporelle et l'inconscient dans l'esprit humain, même si l'esprit humain est avant tout la conscience. À partir de ce courant d'idées fortes inspirées par Schopenhauer et Nietzsche, de nombreuses thèses furent soutenues pour défendre le concept d'inconscient cf. notamment E. Colsenet, Etudes sur la vie subconsciente de l'esprit, 1880. La culture dominante attribue à Freud le fait d'avoir réuni sous une même notion ces intuitions éparses. Il fut surtout celui qui a mis en avant l'inconscient du refoulement ou inconscient freudien. On retrouve dans la correspondance de Freud, le fait que quelque jours avant une conférence devant des spécialistes, il s’est refusé à employer le terme d'inconscient, mais le jour où il devait soutenir ses thèses, ne trouvant meilleure dénomination, il s'y est résigné. Il doit s’être douté que désigner sous le terme d’« inconscient »  une flopée de processus, allant de la division cellulaire à la communication interneuronale, relève de la gageure. Leur seul point commun : notre conscience n’a pas de prise directe sur ces processus. Les neuropsychiatres, sous l'influence de ce qu'on appelle avec trop de sérieux sciences cognitives, ont été obligés d'inventer un second inconscient : on peut penser à Kihlstrom cf. The cognitive unconscious, in Science n° 137, 18 sept. 1987. Ce second inconscient serait donc l'inconscient dit « cognitif »  qui se surajouterait à l'inconscient du névrosé — né du refoulement subconscient freudien.  Ils reprennent ainsi la voie initiée par Von Hartmann et celle laissée de côté par Freud, faute de connaissance suffisante à l'époque en neurobiologie cf. Psychologie à l'usage des neurologues, in La naissance de la psychanalyse. S'il est une définition de l'inconscient on pourrait dire, en suivant Lacan, que c'est ce qui ne consent pas à se taire : ceci nous rapproche de l'inconscient vu comme une machine par Deleuze et Guattari. Nietzsche dirait volontiers que l’inconscient, qui n’admet pas la retenue, est une notion des époques démocratiques alors que les instincts eux peuvent être dressés. Les Grecs nomment ces instincts, orgai, et les associent aux habitudes assumées avec goût et avec entrain qui conduisent au tranchant de la décision, prise de manière souple et « naturelle ». Freud nomme les manifestations subreptices de ces instincts comme le lapsus, l’acte manqué, le rêve, l’hystérie, les manifestations de l’« inconscient ». Schopenhauer, que Freud avait très bien lu, met déjà bien a mal les théories de l’Inconscient avec un I majuscule, car il est le premier à repérer différents types de mémoire : la mémoire des habitudes, des pratiques et des savoir-faire (mémoire-habitude), que l’on situe dans le bulbe rachidien, la mémoire épisodique ou traumatique, que l’on situe dans l’hippocampe voir Pour la science n°359, sept. 2007, celle sur laquelle insiste le plus Schopenhauer et la mémoire que les neurologues appellent sémantique : mots, concepts, règles d’une part, les connaissances de la culture générale, artistique et technique d’autres part. La mémoire épisodique est assimilable à l’inconscient. Ce qui fait que notre cerveau est avant tout affectif ce sont des glandes comme l'hypophyse ou l'hypothalamus qui produisent une majeure partie des hormones. Ces glandes sont déjà présentes dans le « cerveau reptilien ». Les derniers spiritualistes comme Bergson, ont cherché à affirmer que le mental est plus que le cérébral, ce que le « cerveau » du cœur confirme en tant que « génie du cœur 938 » : c’est là avant tout une question de nervosité et de confrontation à la détresse de feu l’esprit qui se retourne bien souvent en vengeance. Là où Bergson admet, pour tenter de sauver sa « mémoire absolue » et donc le dieu monothéiste, une mémoire-habitude inscrite dans le cerveau, plus précisément le bulbe rachidien — parfois caricaturé sous l’expression de cerveau reptilien —, il ne cède pas sur le reste pour conserver l’avantage spiritualiste de sa métaphysique. C'est quelque part vrai que la pensée n’est pas réductible à l’organe qu’est le cerveau. Bergson le justifie ainsi, le cerveau est une image, une découpe dans la réalité, comment une image pourrait-elle contenir toutes les images, notamment les souvenirs. Un grand ironiste dirait que c’était avant que la théorie des ensembles ne soit inventée mais suivant le raisonnement de Bergson, le cerveau ne contient pas nos souvenirs, c’est la prétendue « Mémoire en soi » qui les conserve. Or les récentes découvertes scientifiques énoncées plus haut sapent ce préjugé métaphysique nécessaire à la défense de l’esprit. L’énoncé métaphysique qui veut que dans le virtuel se conserve le passé DzP s’annule. Il n’y a pas là de matérialisme, ni de présupposé de « matière », mais une mise à mal du spiritualisme et du « virtuel en soi », par le fragmentaire dans un premier temps, puis par le « dividualisme » 937. Si le passé se conserve en soi comme le veut la théorie de la double répétition chez Deleuze DzDR_378+, alors il y a toute la place pour une théorie de la réminiscence du sens ou des idées.

 

Schopenhauer qui s’est interrogé sur les origines de la folie (suite à la crise de démence de son père) pense que la folie provient d’un passage mal opéré entre la zone de conscience et celle de la mémoire (zone d’inconscience ou d’inattention). Schopenhauer considère que la mémoire est avant tout individuelle et que cette caractéristique repose chez l’homme sur sa capacité à utiliser le langage. Une théorie sur la mémoire et sur les instincts peut complètement se substituer à celle de « l'inconscient ». La théorie d'Arthur Schopenhauer sur l’importance de la mémoire et de l’affectivité et leur influence conjuguée sur nos instincts apparaît aussi crédible que l’hypothèse de Freud. Mais elle a l’avantage de ne pas substantifier un inconscient. Dans l’œuvre de Schopenhauer, on retrouve principalement les théories superposables à celle de l'inconscient dans ces passages :

 

- Le paragraphe 36 du Livre III du Monde comme volonté et comme représentation, où il dit la genèse de la folie.

 

- Le chapitre XXXII des Suppléments, chapitre intitulé De la folie dans lequel se trouve la page que Otto Rank fait lire à Sigmund Freud, où il explique les mécanismes de la folie.

 

Différentes personnes ont émis leur réticence quant au terme d’Inconscient. Freud lui-même au moment de sa formulation (dans la nécessité d’une contingence : une conférence) au final a cédé en trouvant une dénomination pour expliciter ce qu’il développerait sous la forme des deux topiques. Lacan aussi, dans un entretien largement diffusé, s’insurge puis consent au couperet de la désignation. Arrêter le mouvement de sa propre pensée pour la rendre communicable est sans doute une erreur en ce sens, mais c’est un mal nécessaire dirait-on. Chez les philosophes, il n'y a pas, de discours sur un substantifique Inconscient, Sartre le nie, Merleau-Ponty se questionne, Deleuze, Guattari et Castoriadis le mettent en avant le recouvrant par les processus de fabulation ou d’imagination : Freud … réussit l’exploit de parler à travers  toute son œuvre de ce qui est en fait l’imagination sans en prononcer une seule fois le nom CstFF_229. Pour les scientifiques, l’hypothèse de l’inconscient rentre dans un cadre où elle pourrait être réfutée selon la méthode de l’observation scientifique. Pourtant, si elle relève plus d’une topique aristotélicienne que d’une anatomique, elle n’est pas remise en cause par les résultats des expériences qui se font aujourd'hui en neurobiologie. Il ne s’agit pas pour autant de faire de Schopenhauer un précurseur de Freud, mais de souligner l’importance des instincts, de l’affectivité et de la mémoire qui se jouent tous sous le terme d’Inconscient qui quelque part les recouvre. Bien avant cela, Otto Rank aurait fait lire à Freud l’œuvre de Schopenhauer en 1906 et Freud l’aurait oubliée. Il y serait revenu entre 1914 et 1917. Dans plusieurs passages Freud fait directement mention de l’influence de Schopenhauer. Dans Contribution à l'histoire du mouvement psychanalytique (1914), Freud écrit: À coup sûr, lorsque je conçus cette doctrine du refoulement, mon indépendance était entière. Aucune influence, que je sache, ne m'avait incliné vers elle. Je tins donc mon idée pour originale jusqu'au jour où Otto Rank me montra, dans le Monde comme volonté et comme représentation, le passage où le philosophe s'efforce d'expliquer la folie. [...] Ce que, dans le texte que me montrait Otto Rank, Arthur Schopenhauer, dit de la manière dont nous nous raidissons pour refuser d'admettre une réalité pénible, est rigoureusement superposable à ma théorie du refoulement. Dans Une difficulté de la psychanalyse (1917), Freud écrit : d'éminents philosophes peuvent être cités pour ses devanciers (de la psychanalyse), avant tout autre le grand penseur Schopenhauer, dont la volonté inconsciente équivaut aux instincts psychiques de la psychanalyse. C'est ce même penseur, d'ailleurs, qui, en des paroles d'une inoubliable vigueur, a rappelé aux hommes l'importance toujours sous-estimée de leurs aspirations sexuelles. Il n’y a pas lieu de se poser la question de savoir si Freud a lu ou non l'œuvre de Schopenhauer. Freud reconnaît lui-même les larges concordances de la psychanalyse avec la philosophie de Schopenhauer : il n'a pas seulement soutenu la thèse du primat de l'affectivité et de l'importance prépondérante de la sexualité, mais il a même eu connaissance du mécanisme du refoulement. Les convergences des deux penseurs ne sont pas pour autant dues à la fréquentation de Schopenhauer par Freud, et leurs théories se valent tout autant à cette différence près de la « substantification* ». L'inconscient est superposable à l'une des quatre mémoires que nous allons rapidement retracer, mais nous vous invitons à lire les passages du livre de Jean-Philippe Ravoux RavSF_73-75


Si l'analyse faite par Arthur Schopenhauer évoque toutes les mémoires, elle porte principalement sur la mémoire épisodique qui joue, dans la conception qu'il nous donne de la folie, le rôle dévolu à l'Inconscient par Sigmund Freud. ... Il est alors possible d'envisager l'Inconscient dans une perspective neuro-anatomique : le souvenir refoulé n'est plus alors qu'un souvenir dont les connexions synaptiques ont été détruites après la mise en mémoire. C'est cette conception que nous trouvons chez Arthur Schopenhauer lorsqu'il explique comment et pourquoi la rupture de l'enchaînement continu des souvenirs entraîne la folie RavSF_73.

 

Est-ce Freud qui fait un usage abusif du terme « Inconscient » en substantifiant et en hypostasiant des processus épars dans le cerveau, en alliant émotions et remémorations puis en ramenant le tout à l’« appareil psychique » ou bien ses disciples ?  C’est certainement Lacan qui a dérangé par son mi-dire ce que les Lacaniens élèveront en vérité, en faisant d’une hypothèse une théorie avérée dans le langage, Freud cherchait absolument à ne pas hypostasier par le langage ce qui deviendra avec Deleuze et Guattari les machinaitons de l’Inconscient. Dès lors on a plus tenu compte des métabolismes de la myriade des cellules, de ce que Sri Aurobindo 823 appelle leur « conscience ». Les instincts du névrosé sont regroupés sous le terme d’« inconscient » qui n’est que le symptôme de cette décadence analytique à partir de Lacan alors qu’il n’était qu’une hypothèse avec Freud. La meilleure manière de sortir de sa névrose est donc de parler en terme de mémoire et non pas d’utiliser des termes viennois. Le névrosé et son double, le refoulé, n’est autre que l’homme supérieur devenu incapable, sous le dressage de la civilisation judéo-chrétienne. L’une des conséquences de ce symptôme est ce que Freud diagonstiquera comme Malaise dans la civilisation.

 

Bibliographie thématique. — La charge contre Freud n’est pas sans importance, on peut indiquer un certain nombre d’ouvrages : Jean-Philippe Ravoux, De Schopenhauer à Freud : l'inconscient en question RavSF, Paris, Editions Beauchesne, 2007 pp. 67-73. Sur la question des rapports entre Freud et la philosophie, Jean Philippe Ravoux rassemble les références suivantes Jean-Bernard Paturel, Introduction philosophique à l œuvre de Freud, Ramonville, Erès, 1990 pp. 57-75 et 68, Jérôme Deshusses : Délivrez Prométhée, Paris, Flammarion, 1978, pp. 285-313, chap. VI à VIII, Lancelot White, L'inconscient avant Freud, Paris, Payot, 1971, Alasdair Mac Intyre, L'inconscient, analyse d'un concept, PUF, 1984, André Fauconnet, Schopenhauer précurseur de Freud, in Mercure de France, 15 XII, 1933, p. 70 et enfin Paul-Laurent Assoun, Freud, La philosophie et les philosophes, Paris, PUF, « philosophie d'aujourd'hui », 1976.

 

L’inconscient est un imprudent qui ne parvient à taire ce qu’il pense, dixit Pseudo-Denys.

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