La Philosophie à Paris

713b. Ce qui diminue la puissance du corps, l’inhibition.

18 Février 2013, 22:09pm

Publié par Anthony Le Cazals

Illustration pour les deux premières dimensions. — La proximité neuronale du bonheur et du malheur correspond probablement à la nécessité de survie archaïque. … Pour que ces deux pulsions opposées [bonheur et malheur] soient couplées il faut rapidement inhiber la réaction de fuite ou d'attirance CyrCA_76.


Le pouvoir assoit sa griffe sur la tristesse générée par des propositions sans intérêt et cherche ainsi à freiner ce qui serait de l’ordre de puissances novatrices. C’est alors que l’on peut comprendre aussi que notre existence se joue entre différents registres. En voici quelques-uns. 1°) le registre du lien avec plaisir et déplaisir, récompense et punition, bonheur et malheur. La sexualité en fait partie. Ce sont les dimensions de la finitude propre à « l’homme » 215a en tant qu’individu et communauté. Toute personne qui se voit comme finie cherche à satisfaire des besoins et à s’épargner les nuisances. C’est aussi la dimension de la crise des discours, impuissants quant à l’action. 2°) Le registre de la rencontre, avec attrait et fuite. Pour un penseur dogmatique, la rencontre part toujours d’un malentendu. C’est pourtant la dimension du clivage de chacun suite à un traumatisme, ce que l’on appelle verbeusement la schize 215c. 3°) Le registre du travail et de l’effort qui se joue entre investissement et oubli. C’est la dimension sans doute la moins aperçue, celle mise de côté car de toute évidence, pour penser et surtout inscrire sa pensée, il faut une certaine oisiveté ou un travail autonome. Le problème de la valeur du travail a été ainsi rejeté. 4°) Reste une quatrième dimension, qui est sans doute la moins évidente pour des personnes de grande bonté et bienveillante, c’est celle du combat 630/800.

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